Présentation générale

Le Master « Histoire moderne et contemporaine » a été conçu à la fois pour apporter aux jeunes chercheurs un cadre suffisamment structurant pour qu’ils se sentent partie prenante d’une aventure collective et pour leur laisser toute liberté de construire leur objet propre.

• compétences linguistiques et informatiques ;
• maîtrise de la communication écrite et orale ;
• découverte d’un milieu professionnel lors d’un stage,
• élaboration,
• construction et présentation du projet personnel et professionnel de l’étudiant.

L’un des points forts de la formation réside dans l’acquisition d’une solide culture générale nécessaire à l’excellence professionnelle.

• de mener un projet sur une longue durée, en manipulant des outils théoriques et méthodologiques professionnels ;
• d’analyser un problème complexe, de développer un argumentaire écrit et oral et d’exposer les résultats du projet sous forme d’une communication rédigée ou présentée oralement ;
• d’apprendre à conduire un projet personnel en l’inscrivant également dans une approche collective (travail en équipe).

Ce master prépare aux métiers de la recherche et de l’enseignement ; aux métiers liés à la valorisation du patrimoine ; aux concours administratif et aux métiers du journalisme.

   

La difficulté principale, pour l’étudiant-e de Master, consiste à trouver l’angle d’approche qui lui permettra d’apporter du neuf dans les domaines déjà bien défrichés de l’histoire moderne et contemporaine.
Si l’accès aux fonds ne pose que peu de problèmes – il s’agit généralement de sources abondantes, récentes, de lecture aisée sauf pour la première modernité –, la rançon de cette apparente facilité tient dans la difficulté à renouveler les problématiques et à trouver des thèmes de recherche bien calibrés, à la fois réalistes dans leur dimension et prometteurs par leur sérieux et leur capacité à innover. Aussi les étudiant-e-s sont invités, en liaison avec leur encadrant-e, à passer les premières semaines de leur Master non pas tant dans les archives que dans les bibliothèques, afin de mieux mesurer les écueils éventuels et la nouveauté de leur thème de recherche et, ce faisant, de composer les futurs chapitres bibliographique et historiographique de leur mémoire. 

En dépit de l’offre très riche d’encadrement, de séminaires, de journées d’études et de colloques que propose le Master « Histoire et civilisations modernes et contemporaines », la recherche confronte souvent celui ou celle qui la mène à une forme d’isolement : c’est une longue course de fond. Autant donc, choisir attentivement le sujet dans lequel on va s’embarquer pour une ou deux années de traversée, et le faire avec une double ambition : apporter, même modestement, sa pierre à la maison des historiens et, tout simplement, se faire plaisir au cours de cette première expérience de chercheur en histoire qui peut, à terme, déboucher sur un doctorat, de préférence après l’obtention des concours d’enseignement. Ce faisant, les étudiants – même sans pousser jusqu’au doctorat – trouveront dans cette formation les moyens de renforcer leurs compétences en matière de recherche et d’analyse de l’information, de communication orale et écrite, d’interprétation et de synthèse, tout en apprenant à mener à bien un important projet personnel.

   

La formation se faisant sur deux années, M1 et M2, elle vise à approfondir progressivement les compétences déjà acquises auparavant. Globalement, elle cherche à préparer l'étudiant à réussir son entrée sur le marché du travail.
 
En M2, l'équipe pédagogique veillera à la finalisation de ces apprentissages. La compétence linguistique doit être renforcée et attestée ; les méthodes de la recherche historique doivent être maîtrisées en même temps que la communication scientifique écrite et orale. Enfin, et c'est très important, le diplômé Master aura fait la preuve qu'il est capable de mener à bien un projet de recherche dans toutes ses dimensions

La transdisciplinarité est un des axes prioritaires de ce master et s'appuie sur plusieurs groupes de recherche et équipes d'accueil auxquels collaborent des chercheurs issus de disciplines différentes (anthropologie, histoire, linguistique, « civilisationnistes »). Cette approche globalisante s'inscrit dans le mouvement continu, depuis une trentaine d'années, de renouvellement des objets, des problématiques et des méthodes.