Catherine Valenti

Soutenue en 2000, ma thèse portait sur l’histoire de l’Ecole française d’Athènes de 1846 à nos jours, et sur l’émergence de l’archéologie en tant que discipline scientifique au XIXe siècle (L’Ecole française d’Athènes, Belin, 2006) ; je poursuis cette réflexion au sein de l’équipe PLH/ERASME (UT2J) qui travaille sur la réception de l’Antiquité.

Depuis 2003, j’enseigne par ailleurs l’histoire des femmes et du genre à l’UT2J, en lien avec mes travaux sur le sujet (Histoire de l’avortement XIXe-XXe siècle, Seuil, 2003, en collaboration avec Jean-Yves Le Naour ; Le procès de Bobigny, Larousse, 2010 ; Et le viol devint un crime, Vendémiaire, 2014, en collaboration avec Jean-Yves Le Naour.)

Aujourd’hui, je continue à travailler en parallèle sur ces deux domaines. Pour ce qui est de l’instrumentalisation de l’Antiquité et, plus généralement, de l’utilisation de l’histoire à des fins idéologiques, j’ai entrepris un travail historiographique sur « Le Front national et l’histoire » à partir du dépouillement de la presse frontiste.

En ce qui concerne l’histoire des femmes, j’ai pour projet de croiser mes deux axes de recherche, avec un travail sur Marie-Madeleine Martin (1914-1998), une historienne d’Action française : la thématique des femmes d’extrême droite, après avoir été longtemps ignorée, est en effet aujourd’hui un chantier en développement. 

Je peux diriger des Masters portant sur la réception de l’Antiquité, qu’il s’agisse de la prégnance antique chez les penseurs d’extrême droite, de la représentation de l’Antiquité dans les manuels scolaires, ou des références antiques dans les romans, films, bande dessinée ou séries télévisées.

Sur l’histoire des femmes et du genre, je peux notamment proposer des travaux sur le mouvement des femmes à Toulouse et dans la région, mais aussi sur le corps féminin et ses représentations (dans le discours médical depuis le XIXe siècle, dans la presse féminine du XXe siècle…).

La plupart de ces sujets s’appuient sur des sources imprimées, disponibles en ligne et/ou dans les bibliothèques toulousaines : bibliothèques universitaires (Jean Jaurès, IEP, Arsenal), municipales (Périgord notamment), bibliothèque de la Faculté de médecine.

Mots-clefs : Archéologie – Musées - Réception de l’Antiquité – Extrême droite - Genre – Droit des femmes – Histoire du corps féminin.