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Coordonnées
- Adresse
- Département Histoire porte H218 Université Toulouse - Jean Jaurès 5 allées Antonio Machado 31058 TOULOUSE Cedex 9
- Tél
- 4402
- Fax
- 4207
- jack.thomas@univ-tlse2.fr
Corps
Professeur des Universités
Activités / CV
- Etudes d'histoire et de français à Hamilton College, NY, 1968-1972
- Etudes doctorales à l'Université de Michigan à Ann Arbor, Michigan, USA, 1973-1976
- Boursier du gouvernement français, à Toulouse, 1977
- Thèse nouveau régime en Histoire, février 1989 :
- L'Age d'or des foires et des marchés. Commerce,politique et sociabilité dans le Midi toulousain, vers 1750-vers 1914. Mention Très honorable (Direction Rolande Trempé)
- HDR, Université de Toulouse-Le Mirail, 1999 : De la place du marché au tribunal : recherches sur les institutions et la société en pays toulousain, XVIIe - XIXe siècles
- Mention Très honorable avec félicitations
- Teaching Assistant, Université de Michigan, 1974-1976
- Assistant associé en Histoire, Université de Toulouse-Le Mirail, 1977-1985
- Assistant titulaire, 1985-1990
- Maître de conférences, Histoire, UTM, 1989-1999
- Professeur des universités, UTM, 1999-présent
Informations complémentaires
J'ai consacré de longues recherches à l'histoire des foires et des marchés dans la France méridionale pendant le dernier siècle de l'Ancien Régime et le long XIXe siècle. J'y ai abordé de nombreux thèmes allant de la géographie historique, à l'économie politique et aux usages sociaux des institutions commerciales périodiques dans un monde très largement rural. Parmi les sources utilisées dans ce travail, les archives judiciaires aussi bien de l'Ancien Régime que du XIXe siècle m'ont paru particulièrement riches et permettant d'aborder de nombreux sujets. C'est en les explorant, notamment pour le dernier siècle de l'Ancien Régime, dans le cadre du parlement de Toulouse, que j'ai commencé à explorer plusieurs facettes de l'histoire de la justice mais aussi des institutions judiciaires et de leurs personnels. La découverte des collections de factums ou de mémoires judiciaires m'ont ouvert d'autres pistes que j'explore depuis plusieurs années. D'une part, je travaille sur plusieurs causes célèbres toulousaines qui ont marqué les dernières années de l'Ancien Régime et qui soulèvent de nombreuses questions aussi bien juridiques que sociales et politiques. D'autre part, la découverte d'affaires mettant en cause l'identité contestée de personnes m'a amené à constituer un corpus d'affaires qui sont autant de suites de celle du célèbre Martin Guerre. Elles permettent d'analyser les problèmes posés à la justice royale par l'imposture ou l'incertitude de l'identité ; elles permettent également de voir comment les techniques de l'identification des personnes ont assez peu évolué entre le XVIe et la première moitié du XIXe siècle.