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Sophie Dulucq
Sophie Dulucq
Professeur à l’université de Toulouse 2 depuis 2007, je mène des recherches sur l’histoire de l’Afrique coloniale au XIXe et au XXe siècle. Ma thèse a été consacrée à l’action de la France dans le développement des villes africaines, entre période coloniale et ère des indépendances (La France et les villes d’Afrique francophone. Quarante ans d’intervention (1945-1985), Paris, L’Harmattan, 1997, 450 p.).
J’ai ensuite orienté mes travaux vers l’histoire culturelle de la colonisation, et notamment vers l’histoire des savoirs : j’ai ainsi étudié la façon dont les historiens français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle avaient découvert, perçu et analysé le passé des sociétés africaines — bref, comment ils avaient produit une première historiographie de l’Afrique subsaharienne (Écrire l’histoire de l’Afrique à l’époque coloniale (XIXe–XXe siècles), Paris, Karthala, 2009, 332 p.).
Professeur à l’université de Toulouse 2 depuis 2007, je mène des recherches sur l’histoire de l’Afrique coloniale au XIXe et au XXe siècle. Ma thèse a été consacrée à l’action de la France dans le développement des villes africaines, entre période coloniale et ère des indépendances (La France et les villes d’Afrique francophone. Quarante ans d’intervention (1945-1985), Paris, L’Harmattan, 1997, 450 p.).
J’ai ensuite orienté mes travaux vers l’histoire culturelle de la colonisation, et notamment vers l’histoire des savoirs : j’ai ainsi étudié la façon dont les historiens français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle avaient découvert, perçu et analysé le passé des sociétés africaines — bref, comment ils avaient produit une première historiographie de l’Afrique subsaharienne (Écrire l’histoire de l’Afrique à l’époque coloniale (XIXe–XXe siècles), Paris, Karthala, 2009, 332 p.).
Depuis quelques années, je m’intéresse à l’histoire du tourisme en Afrique tropicale et à la question de la justice coloniale, à travers la piste de la répression de l’anthropophagie dans les colonies françaises. Je suis également sensible aux questions pédagogiques (cf. l’ouvrage en collaboration avec Marie-Albane de Suremain et David Lambert, Enseigner les colonisations et les décolonisations, Canopé Éditions, 2016, 272 p.)
Je suis prête à diriger à encadrer des mémoires de Master sur des thèmes variés croisant l’histoire culturelle, l’histoire politique et l’histoire sociale de l’Afrique. Je souhaite proposer des travaux dans trois directions principales :
- l’histoire du tourisme en Afrique et, plus globalement, la question du voyage entre Europe et Afrique ;
- l’approche biographique de personnalités politiques et culturelles nées à l’époque coloniale (par exemple : le militant nationaliste Fily Dabo Sissoko, le photographe Malick Sidibé, etc.).
- l’histoire des œuvres et des savoirs produits en contexte colonial (pratiques médicales, savoirs ethnographiques, conceptions juridiques, œuvres littéraires…).
Je garde à l’esprit que la plupart sujets devront s’appuyer sur des sources facilement mobilisables depuis Toulouse. Mais il est tout fait possible, après discussion, d’élargir vers d’autres thématiques si les étudiants intéressés ont la possibilité de se rendre à Aix-en-Provence (Centre des Archives d’outre-mer), Dakar (Archives nationales du Sénégal) ou à Paris.